Toute tentative de gérer le monde académique ne fait qu’empirer les choses
Par Mike Taylor, 2017
Les tentatives de contrôler la recherche universitaire par des indicateurs quantitatifs – nombre de publications, facteurs d’impact, appels à projets – ont des effets pervers : elles poussent les chercheurs à privilégier la quantité sur la qualité, à fragmenter leurs travaux et à suivre des modes plutôt qu’à innover. Ce système bureaucratique finit par étouffer la créativité et la véritable avancée scientifique. La solution, simple mais radicale, serait de « recruter de bons chercheurs, les payer correctement, et leur dire de faire leur travail du mieux possible », en leur accordant confiance et liberté plutôt qu’en les enfermant dans des procédures rigides.